Danse
Dès 9 ans / 1h05
L'histoire...
La petite soldate suit le mimodrame de Stravinsky et Ramuz « Histoire du Soldat », composé en 1917, mais avec quelques variantes : le soldat qui rentre chez lui en permission est une soldate qui déserte. L’action n’a pas lieu pendant la Grande Guerre, mais pendant la guerre d’Algérie. Un père et une fancée attendent au pays, mais en chemin la soldate rencontre la diable, et échange son tourne-disque contre un livre magique qui donne tout. Elle est contente, la petite soldate, avec son livre. Mais personne chez elle ne la reconnaît : ni son père, ni sa fancée. Elle devient riche, mais n’arrive plus à être aimée.
Eh oui, grâce au livre de la diable, elle a « tout », mais « tout » est aussi « rien » : il aurait fallu faire preuve de plus de discernement quant à l’accumulation sans fn de biens ; ou réaliser que la guerre d’Algérie - qu’elle a pourtant fuie - a pris toute sa vie de toute façon.
Avec les bons mots de Ramuz, une bande son originale, et les Bee Gees pour remonter le moral.
En savoir plus...
La Compagnie
L’association Os voit le jour en 2005 à Paris sous l’impulsion de trois étudiantes du département danse de l’université Paris 8 - Monia Bazzani, Carla Bottiglieri et Gaëlle Bourges. C’est d’abord un laboratoire de « retour » sur les pratiques de danse traversées par chacune - analyse du mouvement, techniques somatiques, rédaction de textes pour diverses revues, etc. À partir de 2008, Os s’oriente vers l’accompagnement du travail de Gaëlle Bourges, et soutient dès lors toutes ses pièces.
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On en parle
« Dans La petite soldate, Gaëlle Bourges réinvente le ballet L’Histoire du soldat dans une version féminisée en compagnie de deux poupées, pour parler de la guerre d’Algérie et du disco. »
Interview avec Gaëlle Bourges dans La Terrasse
« Il y a toujours eu dans l’histoire de l’humanité des femmes qui prenaient des armes. Mais c’est moins fréquent dans l’imaginaire des enfants. On a donc une soldate, une diable et une narratrice. Et ce n’est plus une mère qui attend le soldat, c’est un père qui attend sa fille, ce qui n’est pas courant dans l’imaginaire. Et cette soldate, comme de nombreux autres soldats, a une fiancée qui l’attend au pays. Ce n’est donc plus un amour hétérosexuel, mais un amour lesbien. »
Interview avec Gaëlle Bourges dans Danser Canal Historique
Distribution / production
Conception Gaëlle Bourges
Regard extérieur Agnès Butet
Avec
Narratrice / performeuse Gaëlle Bourges ou Helen Heraud
Petite soldate poupée
Diable poupée
Spectacle proposé en Langue des Signes Françaises par Lucie Lataste
Récit en voix off Gaëlle Bourges, d’après le texte de Charles Ferdinand Ramuz
Accessoires & costumes Gaëlle Bourges & Anne Dessertine
Poupées Anne Dessertine
Musique The Bee Gees + KrYstian + Stéphane Monteiro a.k.a XtroniK + Walter Murphy + Igor Stravinsky
Lumière Morgane Viroli
Images d’archives ECPAD (Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense) ; montage Claire Ananos
Remerciements Gilbert Teste (pour la verticalité des poupées) & Josette Vasseur Peters (pour la machine à coudre et le béret)
Régisseuse générale Tatiana Carret
Régisseur.se lumière Morgane Viroli ou Tatiana Carret
Régisseur son Stéphane Monteiro ou Guillaume Olmeta
Administration & coordination générale Os Marie Collombelle
Logistique Os Cyann Desvaux
Production & diffusion Isabelle Morel – Fabrik Cassiopée Paris
Production association Os
Coproduction Le T2G – Théâtre de Gennevilliers ; La Briqueterie - CDCN du Val-de-Marne ; Charleroi Danse - Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles ; Le Volcan - Scène nationale du Havre ; Scène Nationale d’ALBI-Tarn ; L’échangeur -CDCN Hauts-de-France ; l’Atelier de Paris / CDCN ; Lillico (Rennes) ; Théâtre Antoine Vitez – Scène d’Ivry ; Théâtre JeanVilar (Vitry-sur-Seine)
Avec le soutien de la Ménagerie de verre, dans le cadre du dispositif StudioLab ; du Grand R - Scène nationale La Roche-sur-Yon ; de la Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines
Accueil en résidence Théâtre Eurydice - ESAT artistique et culturel de Plaisir (78)
Ce spectacle est dédié à la mémoire d’Elouan Bourges qui, enfant, jouait du violon et dansait comme un fou sur les Bee Gees.
Crédit photo : Danielle Voirin